Jusqu'à fin 2023, les principales lignes de financement de l'ENISA fonctionnaient sur la base d'un budget approuvé chaque année par le Conseil des ministres.
Ainsi, dans les années où régnait une certaine stabilité politique, le budget était généralement approuvé au cours du deuxième trimestre de l'année. Dans ces cas, si une start-up a demandé un prêt au cours du premier trimestre de l'année, le décaissement pourrait avoir lieu entre juin et septembre de la même année. Si, en revanche, la demande a été faite en juin-juillet, le versement a eu lieu entre novembre et décembre. L'envoi de demandes après la fin du mois de septembre n'était généralement pas recommandé car le risque de rupture de budget de la banque était élevé et, dans ce cas, elle devait être représentée dans les premiers mois de l'année suivante.
Les années où le budget était approuvé tardivement, par exemple en août ou en septembre, il fallait s'attendre à ce que le décaissement soit effectué entre décembre et janvier-février de l'année suivante.
Cela va bientôt changer, car depuis novembre 2023, nous travaillons sur le création d'un fonds qui permettra à l'organisation d'être dotée en permanence de capital tout au long de l'année. Ce fonds devait être opérationnel début 2024, mais comme il nécessite une loi et que la situation politique est instable, l'entité recherche des alternatives pour voir comment mettre en œuvre une solution qui n'ait pas d'impact négatif sur les startups. L'avantage, c'est que grâce à la solution du fonds, l'ENISA bénéficiera d'une bien plus grande prévisibilité et ses processus s'amélioreront encore plus qu'ils ne l'ont déjà fait en 2023.
Il est important de noter que l'entité a déjà pris des mesures pour rendre ses processus d'approbation plus prévisibles depuis quelques années. C'est le cas des lignes de prêt Digital Entrepreneur, AgriInnPulso ou Audiovisual and Creative Cultural Industries, qui disposent de budgets annuels spécifiques, peuvent être demandés à tout moment de l'année et disposent de périodes d'approbation et de décaissement rapides et cohérentes. Si votre start-up est incluse dans le contexte de ces lignes, il est également conseillé de les soumettre dans les premiers mois de l'année, pour éviter de courir le risque de manquer de budgets correspondant à la période en question.
Il y a d'autres éléments qu'il est important de ne pas négliger afin d'accélérer au maximum la structuration et le décaissement de la transaction. L'une d'elles est la question de la formalisation de l'augmentation de capital, puisque l'ENISA exige que l'augmentation de capital soit écrite et soumise au registre, bien que cela ne soit pas nécessairement enregistré, il suffit de présenter une preuve d'inscription au registre du commerce. Toutefois, si le cycle implique un changement de pouvoirs, lors de la phase de révision avec l'équipe juridique de l'entité, celle-ci exigera que la procuration soit correctement enregistrée.
Enfin, nous recommandons toujours de faire preuve de prudence quant au montant à demander lorsque la visibilité du calendrier et du montant de l'augmentation de capital n'est pas totalement claire. C'est le cas car, par exemple, si vous dites que le tour sera de 200 000 euros et que l'ENISA approuve un prêt conditionnel à ce cycle, si finalement les 200 000 euros ne sont pas atteints et que le tour reste à 180 000 euros, l'ENISA annulera directement l'approbation et la demande devra être représentée.
Nous vous aidons à obtenir de l'aide auprès de l'Enisa
Si vous souhaitez évaluer si les différentes lignes d'Enisa peuvent convenir à votre entreprise ou à votre projet, nous pouvons vous conseiller sans engagement. À Intelectium, nous travaillons selon un modèle réussi en matière d'obtention d'aides publiques. Nous vous aidons à identifier les subventions qui vous conviennent le mieux et à préparer toute la documentation nécessaire pour mener à bien la procédure jusqu'à l'obtention du financement. Vous pouvez nous contacter via notre formulaire ou en envoyant un e-mail à comunicacion@intelectium.com